La commande d’un escalier s’entend aussi bien lors de la construction d’un bien immobilier que lors de sa rénovation.
On peut en effet vouloir déplacer un escalier ou le remplacer par un autre modèle à moins que ce choix résulte de son état : se devant d’être sécuritaire, il est indispensable de remplacer un escalier trop vétuste. Pour cela, il convient de prendre des mesures. Comment faut-il s’y prendre ?
Escalier : quelles sont les cotes à prendre ?
Il est important de procéder par étapes quand on veut prendre les mesures de son futur escalier. Cela est tout à fait essentiel, car des cotes qui seront données vont découler les phases de conception et de fabrication, surtout si l’on souhaite un escalier sur-mesure pour répondre à certaines obligations ou encore parce que l’on souhaite une structure vraiment originale et unique.
En effet, l’escalier qui fait partie intégrante de la pièce dans laquelle il est installé peut rapidement devenir un élément central de décoration si l’on sait bien le choisir.
Il faut donc dans un premier temps mesurer la trémie ; c’est-à-dire l’espace à découper dans le plafond pour y insérer l’escalier. On ne procédera pas de la même manière si l’on prend un escalier droit, par exemple que si l’on prend un escalier ½ tour.
La forme de l’escalier peut être déterminée par la hauteur à monter et donc la distance qui sépare le rez-de-chaussée du sol de l’étage. Cela a pour but de calculer notamment le nombre de marches selon l’endroit où l’on souhaite faire installer son escalier.
Comment choisir le meilleur matériau pour son escalier ?
La forme de l’escalier peut être choisie de la même manière par l’encombrement qu’elle va représenter. Dans un petit espace, on cherchera généralement à prendre un escalier discret et n’empiétant pas sur la surface à vivre. Dans des pièces de grandes superficies, cela aura moins d’importance et le choix peut être plus vaste.
L’épaisseur de la dalle dans le cas d’une construction fait partie des éléments à calculer pour prendre le bon escalier, tout comme la largeur de passage ; qui doit prendre en considération certaines normes notamment en termes d’accessibilité depuis 2006.
Bien entendu, si la largeur minimale est un impératif à respecter, le propriétaire peut donner libre cours à son imagination s’il a l’ambition d’avoir une structure plus large.
Dans ce cas, il s’agira généralement d’une fabrication sur-mesure en passant par un artisan. D’ailleurs, vers quel professionnel se tourner ? Cela peut être évident en fonction du matériau que l’on entend prendre pour son escalier.
Les escaliers peuvent être élaborés en plusieurs matériaux, mais certains remportent davantage les suffrages que d’autres ; ne serait-ce que pour des raisons pratiques.
On peut par exemple trouver magnifiques les escaliers en verre, mais s’apercevoir en les testant que l’on ressent une impression de vertige qui les rend impraticables. Les parents de jeunes enfants ou encore d’animaux n’apprécieront pas l’entretien drastique qui doit être fait de la pierre naturelle et du bois et se tourneront vers un escalier en métal.
Pour cela, ils feront appel à un artisan métallier. Ce dernier surtout s’il s’agit de faire une structure aussi importante qu’un escalier souhaitera peut-être prendre les cotes lui-même ou donnera des conseils pour éviter les erreurs.
Il aura ainsi toutes les indications pour concevoir l’escalier, y compris au niveau de la sécurité (présence d’une main courante, d’un garde-corps…), même si le propriétaire peut à ce moment exprimer des désidératas très précis sur l’apparence de son escalier.
Sachant qu’il est installé pour des dizaines d’années, autant se faire plaisir et prendre un modèle vraiment unique ; ce qui est l’apanage de la fabrication sur-mesure.
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