Désireux de faire poser un escalier quand il ébauche les plans de sa future maison ou suite à une rénovation qui suppose de devoir changer de place un escalier trop escarpé, un propriétaire peut se voir proposer un escalier quart-tournant (ou ¼ tournant). Est-ce le bon choix et quel est le matériau à favoriser parmi ceux qui sont disponibles ?
Escalier ¼ tournant : de quoi parle-t-on ?
C’est un changement de direction lors de la montée et de la descente qui donne son nom à l’escalier ¼ tournant. Cela se concrétise par la présence d’un angle ; généralement à 90° ; qui peut, selon les possibilités parfois et les goûts le plus souvent, prendre place en position haute, basse ou au milieu. Il peut, selon l’endroit où l’on souhaite l’installer, se situer à gauche ou à droite.
L’escalier quart-tournant possède donc deux volées de marches, au contraire de l’escalier droit qui n’en comprend qu’une.
Un escaliéteur, quand on lui fait commande de ce type d’escalier ; que ce soit en taille standard ou sur-mesure, doit tenir bien entendu compte de cet angle pour élaborer les structures de sécurité qu’il doit faire apparaitre sur chaque construction, à l’instar de la rambarde par exemple. Mais cela sera aussi le cas des marches ou encore du limon.
Il n’est pas obligatoire d’inclure un palier si le client ne le souhaite pas mais alors le professionnel devra réaliser les marches selon deux techniques possibles : droite (auquel cas, les marches vont rayonner dans la partie tournante ou balancée. Dans cette situation, on n’attend pas l’angle pour faire tourner les marches ; ce qui permet souvent de gagner en confort d’usage, même si la fabrication est moins aisée.
Quels sont les différents matériaux que l’on peut trouver sur un escalier ?
La configuration de la pièce, l’endroit où l’on souhaite voir apparaitre l’escalier quand on a le choix sont autant de questions bien entendu importantes. Mais une autre n’est pas à sous-estimer : celle du choix du matériau.
Différents produits sont venus grossir l’offre. On peut désormais trouver des escaliers en verre, en métal, en pierre naturelle et bien entendu en bois.
Attention à ne pas se laisser submerger par une envie folle de design, sans se soucier des conséquences. Certains personnes souhaitant un escalier aérien prennent un escalier tout en verre et se rendent compte que la sensation est tellement étrange que cela leur donne le vertige. Ne trouvant plus leurs repères, ils appréhendent de prendre leur propre escalier.
Le métal est bien entendu contemporain et on peut trouver de très beaux modèles à condition de vouloir un escalier très spécifique en sur-mesure. Mais le fer forgé ou l’acier sont assez coûteux. En outre, le matériau ; s’il peut perdre de sa froideur industrielle au niveau du design ; le conserve au niveau du toucher. Il faut oublier l’idée de descendre et monter pieds-nus en plein hiver.
Même chose pour la pierre naturelle, bien entendu froide sous les pieds mais qui est aussi poreuse. La marche peut être tachée de manière irrémédiable avec du vin ou de la sauce. Il faudrait lutter contre ce phénomène avec des produits d’imperméabilisation à mettre régulièrement.
Chaud sous les pas, authentique, pouvant être magnifié et protégé par un vitrificateur, le bois chasse tous les défauts de ses concurrents.
On peut même, si on souhaite davantage de modernité, demander à ce que le bois soit marié à d’autres matériaux (y compris le verre et l’acier) qui, n’apparaissant que peu, ne poseront pas de problème ; comme cela sera le cas du limon central qui peut être en acier pour un escalier quart-tournant.
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