Selon le Code de la route, tout véhicule en circulation doit faire l’objet d’un contrôle technique. Ce dernier consiste à vérifier l’adaptabilité de la voiture aux normes de qualité et de sécurité. Le non-respect à cette législation est passible d’une sanction pénale exemplaire. La suite de cet article exposera les différents risques qui peuvent s’ensuivre après un défaut de visite technique.

Acquittement d’une amende forfaitaire

Tout d’abord, il faut noter qu’une voiture doit passer une visite technique au moins tous les deux ans. Dans la mesure où l’on se fait interpeller par défaut de celle-ci, l’agent de circulation sera obligé d’imposer une amende forfaitaire de 135 euros. Un montant qui peut faire l’objet d’un rabais de 90 euros en cas d’intervention dans les trois jours qui suivent. Par contre, en cas de retard, l’amende pourrait gonfler jusqu’à 750 euros en fonction du temps cumulé.

Par ailleurs, le défaut sur l’entretien de sa voiture peut engendrer d’autres sanctions plus lourdes dans la mesure où l’interpellation a été provoquée par une autre infraction routière (accident, conduite en état d’ivresse, etc.).

Retrait du permis de conduire ou de la carte grise

L’imposition de l’amende forfaitaire se présente comme un avertissement vis-à-vis du routier. Mais si le délai d’acquittement n’est pas respecté, la situation pourrait basculer en un retrait de la carte grise ou du permis de conduire. Dans cette optique, les autorités sont obligées d’immobiliser le véhicule en question afin de pousser son conducteur à effectuer une visite technique. Cette sanction s’applique sous un délai de 7 jours. Si au-delà de cette période le chauffeur n’arrive toujours pas à relever la pénalité, la voiture sera directement mise à la fourrière.

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